Cette semaine, coup de projecteur sur Doctibike. Installé à Bel Air Camp depuis près d’un an, cette startup lyonnaise s’est spécialisée dans la vente, le reconditionnement et le recyclage de batteries de vélos électriques. Rencontre avec Anne-Sophie Caistiker, sa fondatrice, pour qui l’avenir de la mobilité en France passe forcément par le vélo électrique.
« Il y a 4 ans, quand j’ai démarré l’aventure Doctibike, le vélo électrique avait cette réputation de vélo de feignant. Aujourd’hui, il est devenu un vrai outil de mobilité. » L’histoire de Doctibike est exemplaire de ces startups qui ont senti, bien avant tout le monde, l’essor d’un nouvel usage. Tout juste diplômée de son école de commerce, Anne-Sophie Caistiker choisit le chemin de l’entrepreneuriat. Dans son salon, elle lance la première version de Doctibike, un site e-commerce de vélos électriques. « Je baignais déjà dans cet univers grâce à mon père qui a longtemps été chef d’entreprise dans l’import/export de pièces détachées de vélos ». Sensible aux questions environnementales, Anne-Sophie pressent le succès du vélo à assistance électrique au niveau de l’hexagone. « Nous avons beaucoup de retard par rapport à des pays comme l’Allemagne mais les ventes ne cessent de progresser. » s’enthousiasme la jeune femme, aujourd’hui à la tête d’une équipe de 9 personnes.
« Il y a 4 ans, quand j’ai démarré l’aventure Doctibike, le vélo électrique avait cette réputation de vélo de feignant. Aujourd’hui, il est devenu un vrai outil de mobilité. » L’histoire de Doctibike est exemplaire de ces startups qui ont senti, bien avant tout le monde, l’essor d’un nouvel usage. Tout juste diplômée de son école de commerce, Anne-Sophie Caistiker choisit le chemin de l’entrepreneuriat. Dans son salon, elle lance la première version de Doctibike, un site e-commerce de vélos électriques. « Je baignais déjà dans cet univers grâce à mon père qui a longtemps été chef d’entreprise dans l’import/export de pièces détachées de vélos ». Sensible aux questions environnementales, Anne-Sophie pressent le succès du vélo à assistance électrique au niveau de l’hexagone. « Nous avons beaucoup de retard par rapport à des pays comme l’Allemagne mais les ventes ne cessent de progresser. » s’enthousiasme la jeune femme, aujourd’hui à la tête d’une équipe de 9 personnes.
L’expert de la batterie électrique
Un an après le lancement de son site e-commerce, elle remarque que de plus en plus de clients la sollicitent pour changer ou réparer leur batterie électrique. Rejoint par Pierre, son conjoint, alors ingénieur chez Renault Trucks, elle décide de réaliser un pivot stratégique fin 2015 pour se concentrer sur son business actuel : la remise à neuf des batteries. « En 2 ans, nous nous sommes positionnés comme l’intermédiaire n°1 entre les fabricants et les vendeurs de vélos. », explique Anne-Sophie.
Consciente que l’accompagnement est l’une des clés de la réussite des entreprises, elle rejoint l’incubateur de l’EM Lyon et réalise sa première levée de fond en 2017. « 2017 a été l’année de l’organisation. Nous avons recruté. Et nous nous sommes installés à Bel Air Camp ! 2018 est l’année où l’on va gérer la croissance et sécuriser l’entreprise. », poursuit la jeune dirigeante qui se voit très vite dépasser les frontières de la France.
L’international comme idéal !
« A 12 ans, j’ai eu la chance de visiter une usine de fabrication de vélos en Chine, j’ai adoré ça ! » Pas question pour elle de se limiter au marché français.Un déploiement à l’international est prévu pour 2019. Toujours en lice pour remporter le Big Booster (un programme d’accompagnement à l’international), Doctibike.com espère bien rafler la première place avec, à la clé, un voyage à Boston, Shenzhen et Casablanca. « Je suis convaincue que plus les chefs d’entreprises se feront accompagnés, plus il y aura de licornes en France. », confie cette passionnée de langues étrangères.
L’industrie qui se conjugue au féminin !
Elue « femme au début prometteur » aux trophées des Femmes de l’Industrie en 2016, Anne-Sophie n’avait pas imaginé démarré sa carrière dans le secteur du vélo électrique. « J’ai longtemps étudié le chant lyrique au conservatoire. Je voulais en faire mon métier. Mais une fois à l’université, j’ai croisé pas mal de prof aigris. Je voulais vraiment que la musique reste une passion, du coup, j’ai préféré arrêter. » À 27 ans, cette native de Lyon ne se voit pas faire autre chose. « Bien sûr, il y a des moments difficiles où le moral n’est pas au beau fixe. Mais ce sont des phases. Il faut aussi apprendre à couper de temps en temps. Le weekend, on voit la famille, les amis. C’est un vrai sas de décompression pour tenir la distance ! ». Si vous pensez acheter un vélo électrique cette année, vous savez désormais qu’une super team travaille à Villeurbanne pour que votre prochaine batterie ne devienne pas un « déchet » potentiel pour la planète !