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Sophie nous embarque dans son univers, ses créations et ses inspirations. La photographie est son domaine de prédilection…. Sophie Duarte Photographe . Retrouvez également son Portfolio juste ici.

Salut Sophie ! Tu es photographe professionnelle. Est-ce une passion, juste un métier, un métier devenu passion…?

Bonjour Camille ! C’est une passion qui est née en moi assez tôt et qui en est devenue mon métier. 

C’est au moment de rédiger ma thèse pour mon master en communication que je me suis intéressée à la photo. Avant ça, je ne faisais pas de photographies de manière professionnelle. En revanche, je peignais. Je peins toujours d’ailleurs, je fais de la peinture à l’huile. Tout ce qui était du domaine de l’art et de l’image me plaisait mais sans passer spécialement par la photo. J’avais plein d’images en tête que je voulais peindre, mais le temps me manquait. J’ai alors pensé que je pouvais les réaliser avec la photographie, voire même le photomontage.

Aujourd’hui, tu ne fais plus seulement de la photographie, tu as trois casquettes, c’est bien ça ?

Exactement ! Je fais de la direction artistique, de la photographie et j’interviens dans une école où je donne des cours de social media, d’infographie et de création de contenu, et de conception/rédaction. La conception/rédaction est en lien avec ma troisième facette : Girls Take Lyon.

Girls Take Lyon, c’est le webzine que tu tiens depuis 6-7 ans ?

J’ai passé six ans au Portugal. A mon retour, j’ai créé Girls Take Lyon. Après être partie si longtemps d’une ville, on la redécouvre, ses lieux et ses bonnes adresses. Bars, restaurants, expositions, évènements, associations écologiques… J’avais envie de découvrir, partager et que les gens puissent le faire à leur tour. C’est devenu un webzine, une transposition en web d’un magazine. Assez naturellement, d’autres filles toutes aussi passionnées que moi voulaient participer en partageant leurs propres bonnes adresses. Je ne l’ai finalement jamais écrit seule et je suis ravie que l’on soit une équipe.

Qu’as-tu fait pendant six ans au Portugal ?

Pour finir mes études à Lyon, j’ai travaillé dans la communication pendant presque deux ans à la Banque Rhône-Alpes. Je m’occupais de l’évènementiel et de la communication interne, donc il n’y avait pas tellement d’aspect artistique. Puis un jour, j’ai “vrillé”, je suis partie de Lyon pour faire une formation professionnelle de photographie à Porto. Je me suis officiellement lancée en tant que freelance en 2010 : deux ans de formation pour ensuite travailler pendant presque quatre ans dans le milieu de la mode à Porto et, de retour à Lyon, je me suis dirigée vers les entreprises et notamment la photographie culinaire, le food m’attire !

Qu’est ce qui te plaît dans la photo ?

J’en reviens encore à la peinture, mais quand tu apprends à peindre, tu comprends très vite que pour pouvoir créer une image tu dois jouer avec les ombres et les lumières. La photographie, c’est pareil. Il faut jouer avec tout ça pour créer des volumes : mettre en avant un élément, les règles de cadrage et composition, les centres et les lignes, faire des jeux de lumière et savoir manier la lumière naturelle et artificielle, créer de l’harmonie.

Pour moi, l’appareil est un outil qu’il faut maîtriser pour obtenir ce que tu veux créer, un peu comme un pinceau. Ce côté technique permet de passer au stade de professionnel. Beaucoup de photographes fonctionnent à l’inverse, ils sont heureux d’avoir le “dernier appareil photo toutes options, avec un objectif de malade”. Moi ce n’est pas ça du tout, je ne pense plus du tout aux réglages techniques qui sont pour moi devenus instinctifs, mais plutôt à la création de l’image et au résultat que je souhaite. A partir du moment où tu maîtrises l’appareil, tu peux t’amuser et faire ta propre illustration de ton sujet.

Où trouves-tu ton inspiration ?

L’esthétique me plaît beaucoup, le “beau ». J’essaye toujours que ça plaise au regard, que ce soit agréable visuellement. Il faut donc sans cesse entraîner son regard à la culture visuelle, en allant voir des expositions, en scrutant ce qu’ont fait les “grands maîtres”. Une fois le regard entraîné et cultivé, on crée plus facilement. J’aligne mon œil, la technique et l’esthétique pour obtenir l’image recherchée.

Combien de photos prends-tu avant d’avoir la bonne ?

J’ai eu des professeurs qui m’ont appris à ne pas en prendre beaucoup. Si ta position, ton cadrage sont bien réfléchis en amont, alors tu n’auras pas besoin de faire quinze photos pour avoir la bonne. On a appris à prendre des photos avec des reflex analogique, avec des pellicules, on est donc limité. Mais il faut savoir que même les reflex numériques perdent de leur précision avec le temps et le nombre de prises de vues.

Tu retouches beaucoup ?

Oui, si c’est nécessaire pour arriver au résultat souhaité. Généralement, je ne retouche pas la photo en elle-même, je l’édite, c’est ce qu’on appelle la post-production. Les retouches se font sur les ombres, les contrastes, les couleurs, effacer des poussières… En revanche, quand je travaillais dans le milieu de la mode, je faisais énormément de retouches dans le sens “modifications”. Tout ce que tu vois dans les magazines n’existe pas !

Que dirais-tu à quelqu’un qui tenterait de se lancer dans l’entrepreneuriat ?

De persévérer ! De s’accrocher, sauf si la personne lance sa société juste “pour lancer une société”. Si la passion et la motivation ne sont pas là, ça sera dur de s’accrocher. Il faut avoir envie de créer quelque chose, que ce soit une évidence. 

L’entrepreneuriat peut être difficile, lorsque je traversais des moments compliqués, j’ai évidemment pensé à prendre un travail en tant que salariée, mais non. Ce que j’aime, c’est d’avoir la liberté de pouvoir me fixer mes propres objectifs, de choisir mes clients, de prendre la direction que je veux sans devoir passer par un intermédiaire extérieur.

La raison pour laquelle tu es chez Bel Air Camp ?

Marilyn Ferreira de MFArchitecte, avec qui je partage le bureau actuellement ! 

J’avais d’abord envie de sortir du contexte “maison”, je ne suis pas faite pour travailler chez moi. J’avais testé un premier coworking mais c’est vraiment là, chez vous, que je me suis sentie bien pour travailler et échanger.

Merci Sophie !

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